ENCRES

Ah! L’encre de Chine! Cette technique venu de l’Orient qui peut s’avérer aussi fine que diluée est d’une force peu commune!

Je vous présente ici quelques exemples d’utilisation de l’encre de Chine à la plume surtout.

Les dessins ci-dessous ont été fait avec une plume à bec et un pot d’encre de Chine. Quelques traits d’esquisse au crayon graphite avaient été tracés auparavant afin d’avoir un gabarit juste.

Cette chouette a été dessinée pour le Parc naturel régional du Chasseral. Le dessin au bec de plume permet de tracer des traits d’une très grande précision, bien plus que le porte-mine 0.5 mm par exemple. De plus, le trait étant totalement noir, le dessin obtenu peut être très fort.

Chouette de Tengmalm, encre de Chine, d'après photo
Chouette de Tengmalm, encre de Chine, d’après photo

 

Ce croquis rapide a été réalisé avec une plume à encre à réservoir contenant une cartouche brune (que je ne trouve plus sur le marché depuis). Cette encre se dilue, contrairement à l’encre de Chine, et permet ainsi de faire quelque effets. J’ai donc d’abord dessiné les menhirs et les autres éléments au trait, puis sans attendre, ai dilué quelques traits avec un petit pinceau humide. Cette technique est idéale pour le croquis car elle donne du volume au sujet, nécessite peu de matériel et permet des rendus très vivants.

Groupe de menhirs, encre diluée
Groupe de menhirs, encre diluée

 

Enfin, l’encre de Chine peut servir à souligner le contour d’un sujet dans une aquarelle par exemple. Dans le dessin ci-dessous, j’ai tracé le contour du planeur au pinceau fin afin de le faire ressortir du fond. Un style plus proche de la bande-dessinée et qui peut se révéler très utile pour rattraper une aquarelle jugée peu réussie.

Planeur, aquarelle et encre de Chine
Planeur, aquarelle et encre de Chine

 

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